Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monseigneur, bien que je naye heu par icy devant que
2une reditte en mes lettres, que je vous ay escript depuis
3la maladye de santté de monsieur de Laval, ci esst [sic] que,
4par le commandemant que me fittes à vostre depart de
5Vorèpe, que je ne lessasse passé aucune commoditté de vous
6faire antandre de nous nouvelles, je ne leray vous dire que
7monsieur de Laval, puis la perte de sa fièvre, illa heu une
8si grande debilitation (come illa ancores), que il ne peult
9presque faire un tourt de schanbre quil nayest quelqung
10auprès de luy ; et bonemant, ne ce peult il remuer.
11Je ne scay si je en acuseray le tamps pour raison des
12grandes chaleurs qui ont esté en ses quartiers, ou bien
13les grandes sueurs quil la fait durant sa maladye ;
14brief, je croys que pour ceste raison, nous ne pourrons
15partyr dicy pour aller changer dher si tost que nous
16panssions. Ce matain, illa heu le prieur de Confort
17en sa chanbre, duquel ouittes le preche au funerallyes de
18feu monsieur de Bressieu qui la confessé et ordonné.
19Au demeurant, monsegnieur, il vous a pleu par une vostre
20lettre menvoyer de remersiemans du service que je faisoys
21à mondit sieur de Laval. Je ne scay qui vous en a peu
22avouer escript ci ce nest monsieur de Veynes pour ny en
23Touteffoys, si vous protesteray-je que je ne luy en fais
25poinct tant. Comme je en est la bonne volanté, je remectray
26tout cela à quand locasion melieure sce presentera. Et
27daultant quil ne ce presante chose digne de vous
28escripre, je metray fin à la presante, après vous avouer beysé très humblement
29les mains, je prieray le Createur,
30Monsegneur, vous donner en parffaicte santé longue et heureuse vie. De
31Lyon, ce 5 aust 1572
32Vostre très humble et hobeysant serviteur
33De Chapponay